Les “Madonnas” nous font ressentir la lumière de corps abimés et parfois blessés de femmes photographiées telles des divinités, dans une scénographie théâtrale, devenant alors des icones d’art et des femmes vénérées.
La nudité féminine sublimée perçoit le jour en noir et blanc. L’éclat d’un épiderme radiant, embelli de reflets bienveillants, révèle des divinités lumineuses, dont la présence nous submerge. Sous les ombres profondes des femmes masquées et enveloppées de nuits mystérieuses, la mélancolie poétique de la présence de la mort apparait.
Joel-Peter Witkin nous confronte à la réalité des corps, de nos peurs et de nos anxiétés immémoriales, de notre fragilité, nos faiblesses et même nos propres défauts.
Prudence, oh, prudence…
Le choix des matériaux, qui induit le contraste de couleurs, de lumières est toujours au centre de l’attention de l’artiste, s’agissant de petites sculptures en céramique ou d’installations en acier plus imposantes.
La structure de l’œuvre est théorisée de manière précise et détaillée en amont. En second lieu, lors de l’élaboration et l’exécution du travail effectif, les matériaux affirment leur intériorité et leur liberté. Ainsi s’établit cette alchimie pratique.
À la texture rugueuse du premier matériau répondent la sensibilité et la délicatesse de l’artiste à travers la surface de l’œuvre.
Born in 1939 in Brooklyn, New York
Lives and works in Albuquerque, New Mexico (ISA)
10 rue des jardins, 57000 Metz, France
Wednesday-Saturday 11.00am-6.00pm
+33 3 87 68 52 40